Que faire quand votre enfant fait des caprices ? Retrouvez les solutions dans le podcast "Ça rassure"

Dans cet épisode du podcast "Ça rassure", je réponds à une maman dont l’enfant de 3,5 ans fait des caprices. Si vous aussi vous êtes confronté(e) aux caprices de votre enfant, cet épisode est fait pour vous !

Vers 3,5 ans, le cerveau de votre enfant évolue de manière significative. Même si ce changement n'est pas toujours visible, sa vision du monde est en pleine transformation. Il commence à ressentir de nouveaux besoins, notamment le besoin d'autonomie et le besoin de contrôle. Ces besoins peuvent entraîner des comportements appelés "caprices". Mais pourquoi cela arrive-t-il et que faire pour y répondre de manière bienveillante ?

Voici quelques pistes pour mieux gérer les caprices de votre enfant :

1. Élargir le cadre pour répondre aux nouveaux besoins

À 3,5 ans, l’enfant a besoin de plus d’espace pour grandir, tout comme ses vêtements. Si ses besoins ne sont pas pris en compte, il peut se sentir contraint et multiplier les caprices. Nous devons donc élargir le cadre. C'est un peu comme lorsque l'on achète des vêtements plus grands pour un enfant qui a grandi. Un vêtement trop petit restreint ses mouvements, tout comme un cadre trop rigide peut limiter son autonomie. Offrir un cadre plus flexible permet à l’enfant de se sentir plus libre tout en restant sécurisé.

2. Se concentrer sur les règles du jeu

Avant 3 ans, nous disons à nos enfants ce qu'ils doivent faire et ils le suivent. Cependant, à partir de 3 ans, si nous continuons à leur dire constamment ce qu'ils doivent faire, ils vont souvent se rebeller. C’est normal ! À cet âge, ils ont besoin de sentir qu’ils maîtrisent leur environnement. Nous devons changer d’approche. Gardez le contrôle sur le cadre — c’est vous qui fixez les règles du jeu — mais donnez-leur plus de pouvoir en leur permettant de participer à la "partie". Par exemple, vous pouvez leur laisser choisir certaines options, comme choisir leur vêtement ou décider du temps qu'il reste avant la prochaine activité. Cette autonomie réduit les risques de caprices.

3. Adapter les repères et les consignes

Un enfant de 3,5 ans apprend par l’expérimentation. Pour lui, les consignes abstraites ne sont pas encore accessibles. Il ne suffit pas de lui expliquer les règles du jeu comme on le ferait avec un adulte, mais il faut lui faire vivre les règles pour qu'il puisse les comprendre et les intégrer. Utilisez des repères visuels, répétez les consignes régulièrement et introduisez des comptines ou des jeux. Ces éléments l’aident à comprendre ce qui est attendu de lui et à intégrer les étapes du quotidien. Ainsi, les caprices peuvent diminuer car l’enfant aura une meilleure idée de ce qu’il doit faire à chaque moment.

En résumé : Réduire les caprices de votre enfant de 3,5 ans

Les caprices de votre enfant de 3,5 ans ne sont pas le fruit de "mauvaises habitudes" ou de "manque d’éducation", mais plutôt une étape normale du développement. En répondant à ses besoins de contrôle et d’autonomie, en élargissant le cadre, et en adaptant les consignes de manière ludique, vous pourrez réduire ces caprices tout en respectant son évolution.

Écoutez l’épisode complet sur le podcast "Ça rassure" pour en savoir plus sur la gestion des caprices chez les enfants.

Je suis Sarah, spécialiste du développement de l'enfant de 0 à 10 ans. Chaque semaine, je réponds à vos questions dans le podcast "Ça rassure".

Suivez-moi sur Instagram @ca_rassure pour proposer votre sujet.

Sarah Dewavrin, accompagnement parental, coach en parentalité

Je suis Sarah Dewavrin, ma conviction est que derrière chaque comportement se cache un besoin et  j’ai à cœur de prendre soin de la relation entre un parent et son enfant en apportant mon soutien aux parents. Je travaille dans l’accompagnement depuis plusieurs années et suis reconnue pour mon écoute bienveillante et ma capacité à cerner les problématiques pour apporter une réponse pertinente. Je suis accompagnante parentale certifiée par l'école des formations positives. J’accompagne en douceur et j’apporte mon soutien aux parents qui ont besoin de reprendre confiance dans leur rôle pour mieux accompagner leurs enfants dans leurs réactions.